mardi 30 janvier 2007

de Gaulle et les Paras



Je vais me faire des ennemis...tant pis vaut mieux de bons ennemis que de mauvais amis.

Mon avis a été donné en temps utile. De Gaulle est certainement le plus grand homme politique français depuis Clemenceau et le restera longtemps vu ce qu'il reste de patriotes.
Je n'engagerai plus de polémique sur la question, vous avez mon opinion.
Cet article n'amène aucuns commentaires.
Quant à savoir si de Gaulle apréciait les paras ou non, je vous engage tous à lire les mémoires de guerre.
Merci de votre attention.

mercredi 24 janvier 2007

Comémoration de la fin de la Guerre d'Algérie


Les commémorations ne doivent pas être dénaturée par des associations vendues à l'ennemi.
Les anciens sont les garants du devoir de mémoire, ne les trahissons pas !
ici la St Michel.


Le Président de la République, le Gouvernement, donc le Pouvoir a décidé que la commémoration du sacrifice de nos soldats en Algérie se ferait le 5 décembre.
La FNACA (encore elle) organisme apolitique d'obédience communiste (ça c'est ce qu'on appelle de la haute acrobatie) fidèle à ses habitudes de nier le massacre de l'après 19 mars, remet le couvert par le biais de députés vendus à certaines idées populaires, pour le moment, dans une non moins certaine frange de la population. Un projet de loi serait proposé...
Nous ne pouvons accepter cela et devons réagir immédiatement à cette tentative !
Activez la sonnette d'alarme, montrez votre détermination !

mardi 23 janvier 2007

Le T-6 en Algérie


Missions de l'Armée de l'Air en ALGERIE

Au début du conflit, les forces aériennes furent partagées entre quatre grands types de missions: renseignement, appui-feu, transport et tâches particulières. Puis, elles durent assurer, en liaison avec l'Armée de Terre l'étanchéité des barrages établis le long des frontières tunisienne et marocaine, après l'accession à l'indépendance de ces deux pays que le F.L.N. utilisa comme bases de départ pour ses incursions en territoire algérien :
- renseignement :
- l'activité de l'Armée de l'Air dans ce domaine donna lieu à deux sortes de missions, observation aérienne et reconnaissance aérienne ;
- observation aérienne, c'est-à-dire exécution à courte portée, directement au profit des unités terrestres engagées, de toutes les missions de renseignement aérien en réalisant une permanence aérienne et une diffusion immédiate du renseignement (missions de surveillance d'un secteur visant à la sécurité d'un dispositif d'autant plus indispensables que les unités de surface implantées pour la protection des points sensibles ou des courants de circulation étaient très souvent isolées et que le terrain et la faiblesse relative de ces éléments leur inter disaient de mettre en place toutes les mesures de sûreté désirables face à un ennemi dilué, camouflé et sporadiquement agressif; missions d'accompagnement au combat destinées à la surveillance des mouvements et de l'activité de l'adversaire; missions de contrôle des feux consistant à augmenter le rendement des feux aériens ou des feux de surface par réglage, marquage ou guidage) ;
- reconnaissance aérienne, participation à la recherche du renseignement dans les zones sensibles, diffusion de ces renseignements (missions de reconnaissance à vue, missions de reconnaissance photographique et missions de couverture de points particuliers) ;
- appui-feu :
- missions de reconnaissance armée, au cours desquelles un avion était amené à parcourir une zone ou un itinéraire définis et attaquait les objectifs qu'il découvrait lui même; ce procédé fut en général peu efficace contre un ennemi fluide et rompu dans l'art du camouflage; missions d'accompagnement et de protection des troupes, conjuguées avec des missions d'observation, et au cours desquelles l'avion s'en prenait aux objectifs qu'il découvrait ou que lui indiquaient les troupes au sol; missions d'attaque d'objectifs planifiés consistant en la destruction d'objectifs découverts par renseignement aérien ou sur les indications d'agents (douars ou mechtas fortifiés, grottes, régions boisées) ; missions d'attaque d'objectifs de circonstance, c'est-à-dire appui effectué au reçu d'une demande de secours émise par un élément en difficulté au sol .




L'intervention d'avions à réaction ne pouvait être qu'en terrain plat en raison du relief accidenté particulièrement des Aurès et des Nementchas. Le développement de la rébellion conduit l'Armée de l'Air à créer l'aviation légère d'appui et en équiper les premières unités en 1956. C'est ainsi que les Morane 472-475 Vanneau, 733 Alcyon, Sipa 111-12 et 121 sont hâtivement transformés et armés avant d'être envoyés en Algérie. Dès 1956, on ressort les vieux P.47 de la dernière guerre, on transforme et arme les Dassault 315 et les vieux Ju52 AAC1. En mars 1956, la France passe commande aux U.S.A. d'une première tranche de 150 N.A.T-6G qui seront livrés à Bordeaux par porte-avions puis équipés de blindage, d'armement et de radio. Étant le mieux adapté de tous les avions légers le T-6 va devenir l'avion standard des escadrilles légères d'appui (E. A. L. A.) en Algérie.
De 1956 à 1959 près de 700 T6 G seront ainsi commandés. En attendant leur arrivée les T. 6 de l'école de Marrakech seront mis à contribution à partir d'avril 1956, un système d'escadrilles légères «parrainées» par les escadres de chasse de métropole voit le jour. Chaque escadre de chasse détache ses pilotes en tour d'opérations, qui retrouvent leur Sipa, Morane ou T-6, mais chargés de roquettes et de mitrailleuses.
On passe également commande aux U.S.A. de quarante hélicoptères Sikorsky S.55, cent S. 58 et H 21, quarante B 26 « Invader » version B, C, et RB.26 C qui seront livrés avant la fin de l'année et qui seront suivis par d'autres en 1957, puis en 1959-60. Au total plus de cent vingt B 26 seront commandés, suivis de C.47 Dakota et quarante Nord 2501 pour équiper de nouveaux groupes de transport. Plus tard seront commandés des N A. T. 28 « Fennec » et des AD 4 « Skyraider ». L'armée de l'Air passera également commande de robustes MH 1521 « Broussard » pour remplacer les vieux Morane 500.
Les escadrilles d'avions légers d'appui et leur parrainage


- E.A.L.A. 2/71 et la 20/72 « La Guêpe » à Oued Zenata, la 14/72 « Le Pluto » à Thiersville, la 3 I I à Paul-Gazelles (Ain-Oussera), parrainées par la 1ère Escadre de chasse à Saint-Dizier.
- E.A.L.A. 1/72 « Les Barons » à Sétif, la 8/72 « Tête de chien » à Tebassa, la 2/2 à Oued-Zenata, parrainé par la 2e Escadre de chasse de Dijon.
- E.A.L.A. 5170 « La Tortue » à Bône, la 7/70 et la 18/72 à Oued-Haminin, la 3/4 à Telergma, parrainées par la 4e Escadre de chasse de Luxeuil.
- E.A.L.A. 2/72 « Le Marquis » à Batna avec détachement à Biskra, la 9/72 «: Petit Prince » à Megharia, la 3115 à Batna avec détachement à Aflou et à Geryville, parrainées par la 5e Escadre de chasse d'Orange.
- E.R.A.L.A. 6/70 et 7/72 « Le Fennec » à Atar et Fort Trinquet, la 12/72 « Le Moustique » à Bône, la 3/9 à Telergma puis à Bône, parrainées par la 9e Escadre de chasse de Metz.
- E.A.L.A. 3/72 « La Biquette » à Oujda, puis à Batna, la 6/72 et la 3/10 à Thiersville, puis Kenchela
et Batna, parrainées par la 10e Escadre de chasse de Creil.
- E.A.L.A. 5/72 « Le Taube » à Colomb-Béchard et El Abiod, la 15/72 « Le Balbuzard » à Paul-Gazelles, 3/12 à Blida puis Mecheria, parrainées par la 12e Escadre de chasse de Cambrai.
- E.A.L.A. 4/72 à Marrakech puis à Tebessa, parrainée par la 9e et 3e Escadre de chasse de Reims.
- E.A.L.A. 11/ 72 à la Reghaia parrainée successivement par les 7e , 33e E.R. et 5e Escadre de chasse.
- E.A.L.A. 16/72 à Biskra et parrainée successivement par les 4e, 11e, 33e E.R. et 7e Escadre de chasse de Nancy.


Escadrilles sans parrainage défini
- E.A.L.A. 1/71 à Gafsa (Tunisie) qui deviendra 19/72 « Le Ramel ».
- E.A.L.A. 3/71 à Djelfa équipée d'abord de Sipa 111, puis de T.6 à partir de mai 1957, l'E.L.A.L.A. 19/72 à Djelfa, 5/72 à Atar, Fort-Trincquet, puis Djelfa avec un détachement à Bou-Saada.


Escadrilles créées en Afrique centrale

L'E.A.L.A. 1/73 à Niamey, puis Gao, jusqu'à l'indépendance de la Guinée, l'E.A.L.A. 2/73 à Bangui, l'E.A.L.A. 3/73 à Dakar puis transférée à Paul-Gazelles à partir de février 1959, l'E.A.L.A. 4/73 à Fort-Lamy.


disponible aux éditions d'Along (voir lien)

dimanche 21 janvier 2007

La Bataille d'Alger

Bigeard, Massu, Trinquier et Léger à Alger


Le 7 janvier 1957, les forces de police et les unités militaires stationnées à Alger s’étant montrées incapables de lutter contre le déferlement des terroristes dans la ville, la 10e D.P. reçut la responsabilité du maintien de l’ordre dans tout le département d’Alger. En quelques jours toutes ses unités furent engagées dans la capitale. Ce fut le début de la « bataille d’Alger », qui se termina en octobre 1957 par l’arrestation de Yacef Saadi, chef terroriste de la ville, et de la totalité de ses troupes, soit 1 200 hommes armés et plus de 5 000 non armés. La «Bataille d’Alger» était gagnée par les paras de Massu et Bigeard.
Le renseignement avait été remarquablement utilisé et d’innombrables vies innocentes ainsi épargnées.
Cette opération à fait récemment l'objet d'une émission TV où l'on pu voir deviser en toute liberté des assassins et des terroristes. Dans la guerre qui oppose l'occident au terrorisme islamique actuel, quel sentiment vous anime en visionnant ces images politiquement dirigées ?
Commentez les, cette tribune vous est librement avancée !

MASOCHISME

Parachutistes commandos de l'Air.
Parachutistes dont le seul tort aura été d'obéir aux différents gouvernements de gauche de la 4e et d'avoir aimé leur patrie en la défendant.
(Daumas)

La France est-elle masochiste? France coloniale détestée, tortures, militaires incapables, massacres inavoués...et j'en passe !
Jusqu'à quand devrons-nous supporter la désinformation et les avanies des médias ? Jusquà quand devrons-nous supporter les insultes de Bouteflika ? La repentance est un exercice que l'on fait à deux et non unilatéralement. Le pouvoir français et la gauche unis par le même désir de ne fâcher la main qui les nourri en on décidés autrement. Mais cela vous étonne-t-il ?
N'en avez-vous pas assez de vous faire traiter de tous les noms par des gens qui n'ont même pas fait leur service militaire ?
Vos commentaires sont attendus !

Les Hélicos 1ère partie H21 Banane



Dérivé du HRP-2 de l’US Navy, le Piasecki PD-22, à deux rotors en tandem, effectua son premier vol le 11 avril 1952. Ce XH-21 fut suivi de dix-huit YH-21 commandés en 1949 par l’USAF pour évaluation, puis d’un lot de série de trente-deux H-21A, auxquels l’USAF donna le nom de Workhorse.
Utilisés par l’Air Rescue Service du Military Air Transport Service, les H-21A étaient équipés d’un moteur Wright R-1820-103 fournissant 1250 ch. Le premier exemplaire vola en octobre 1953. Six machines supplémentaires, construites sur contrat de l’USAF, furent livrées au Canada, au titre du Programme d’assistance militaire. La seconde version fut le H-21B, sur lequel le R-1820-103 fournissait toute sa puissance de 1 425 ch, la masse maximale au décollage ayant été portée de 5215 kg à 6800 kg.

Quelques cent soixante-trois exemplaires furent construits, principalement pour couvrir les besoins du Troop Carrier Command. Dotés de pilotes automatiques, ils pouvaient porter des réservoirs supplémentaires externes et comportaient des blindages. Employés comme hélicoptères d’assaut, ils pouvaient emmener vingt hommes de troupes. L’équivalent dans l’US Army fut le H21C Shawnee, construit à trois cent trente-quatre exemplaires, dont quatre-vingt-dix-huit pour l’armée française, dix pour l’Aéronavale et six pour le Canada. Trente-deux Shawnee furent encore livrés à l’Allemagne fédérale, où ils équipèrent le Heeresfiiegerbataillon 300.





Le H-21C, redésigné CH-21C en juillet 1962, était muni d’un treuil permettant d’emporter une charge de 1 815 kg--sous élingue. Les livraisons s’échelonnèrende septembre 1954 à mars 1959, les appareils prenant l’appellation de Modèle 43 lorsque, en 1956, la Piasecki Helicopter Corporation devint la Vertol Aircraft Corporation. L’armée de Terre décide d’étoffer ses unités ALOA (Aviation Légère d’Observation d’Artillerie) et entre août 1953 et début 1955 90 pilotes sont formés au difficile art du pilotage d’hélicoptère. Le 22 novembre 1954, l’ALOA est rebaptisée ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) et placée sous le commandement du général Lejay. En juin 1956, grâce au colonel Razy, l’ALAT s’équipe de Vertol H-21C. Le premier qui comprendra vraiment l’utilisation de la troisième dimension est Marcel Bigeard alors Lt Colonel cdt le 3e RPC dont il a fait une formidable unité offensive. Les hélicoptères en augmenteront la mobilité et la puissance.. Grâce à l’utilisation intelligente et massive des hélicoptères comme le H-21, l’ALAT deviendra une arme reconnue et parviendra à échapper totalement à ceux qui voulait s’opposer à son développement. L’Aéronautique Navale aussi avec les flottilles 31F, 32F et 33F équipée d’hélicoptères sera sur la brèche . Les H-21 participèrent à la victoire militaire en Algérie, il est dommage qu’elle ne servit à rien...
Vous qui avez piloté, réparé ou simplement été droppés par ces appareils faites le savoir donnez nous vos avis et témoignages !

SETIF



Le 8 mai 1945, les Alliés proclament la fin de la guerre contre l’Allemagne nazie.
En Algérie et en France des défilés s’organisent... A Sétif, les manifestants déploient des drapeaux vert et blanc et entonnent des chants nationalistes. Des échauffourées éclatent et les manifestations dégénèrent. Les manifestants se déchaînent contre les Européens qu’ils trouvent en ville. Des dizaines de victimes sont à déplorer mais aussi des centaines de musulmans fidèles à la France.
Le 26 mai, l’insurrection est terminée. Les américains ont diffusé à des milliers d’exemplaires parmi la population arabe la Charte des Nation Unies qui prévoit la disparition des empires coloniaux (au profit de l’Empire du Dollar ?). Le bilan sera de 600 morts parmi les insurgés (et non 60.000 comme certains l’on affirmé à l’époque).
Les deux grands"vainqueurs" de la seconde guerre mondiale avaient décidé de se débarrasser des géneurs européens et de liquider les empires coloniaux à leurs profits. De la part des Soviétique le problème ne se pose plus, que vous inspirent nos "amis" américains et leurs "alliés intérieurs" français ? Ces quelques hommes au pouvoir sont responsables de millions de morts...