dimanche 18 mars 2007

INTRODUCTION





A peine la guerre d'Indochine terminée, l'Armée de l'Air doit faire face à une nouvelle guerre du type guérilla. Après la brousse indochinoise, se sont les Djebels et les vastes plateaux souvent arides, jusqu'aux plaines de sable du Sahara ou vont se dérouler les opérations d'Algérie de 1954 à 1962. Les matériels sont ceux du programme de 1950 c'est-à-dire mal adaptés à ce genre de guerre.
Dès la fin de l'année 1954, l'extension de l'insurrection algérienne, déclenchée le 1er novembre précédent, avait obligé l'Armée de l'Air à renforcer les éléments qu'elle entretenait sur place. Dans le même temps, les forces aériennes avaient dû s'adapter au style de guerre particulier qu'impliquaient les opérations de maintien de l'ordre menées par l'Armée de Terre. Il en résulta l'adoption de structures opérationnelles très spécifiques en même temps que la mise en oeuvre d'un matériel répondant aux nécessités du théâtre d'opérations.
De l'ouverture des hostilités jusqu'au cessez-le-feu, l'activité de l'Armée de l'Air en Algérie se concentra presque exclusivement sur l'appui aux forces de surface sous forme d'actions combinées par le renseignement, le feu et le transport. Pour y parvenir, elle dut calquer ses structures opérationnelles sur l'organisation de l'Armée de Terre tout en développant ses moyens classiques d'intervention par l'édification d'une aviation légère considérable et d'une flotte d'hélicoptères.

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